Archives de catégorie : patrimoine

Le château de Loda (re)découvert au petit matin

Nouvelle sortie du Club Patrimoine, cette fois sur le site de l’ancien château de Loda. La première épreuve fut de trouver l’ancien chemin, depuis l’église de l’ancien castrum. La découverte débute par ce qui semble avoir été l’accès, protégé par les restes d’une ancienne tour que les élèves ont identifiée grâce à l’épaisseur de ses murs. Appuyée sur la roche en place, le bâtiment est encore en partie en élévation. Une deuxième partie du château a été dévoilée en retrouvant les murs périphériques de l’enceinte : de longs murs qui se terminent cette fois sur des à-pics qui ne laissent aucune possibilité d’accès à un éventuel assaillant. Enfin, il a été possible d’accéder au coeur du château, où se trouvaient la maison seigneuriale (ou forte) dont il reste encore de nombreux murs que les élèves ont pu également retrouver. L’un d’eux est encore en élévation sur près de 180 cm ! Le bâtiment est effondré « sur lui-même ».
Le château médiéval, appelé Castel Fortis sur les anciens cadastres s’est peu à peu dévoilé aux jeunes explorateurs.
Dernière surprise, en repartant, sous les murs de l’ancienne fortification, une bout de meule en grès (alors que l’environnement lithique est exclusivement constitué de calcaire)… Car c’est toujours dans les dernières minutes des explorations que se révèlent les plus belles découvertes !

Le club patrimoine sur les cimes de l’Authion

Le Club Patrimoine sur les cimes de l’Authion, à la découverte des forts de la ligne Maginot, mais aussi Séré de Rivières, et des retranchements de l’armée sarde à l’époque Révolutionnaire…
Ce sont 500 ans d’histoires que les élèves du club ont découvert sur site. Depuis la défense contre les Gascons de François 1er (1516) ; en passant par les guerres du XVIIIe siècle (face aux invasions françaises, jusqu’à la Révolution) ; puis à l’installation des Chasseurs alpins à Cabanes Vieilles et dans les différentes casernes du site ; à la création de la première ligne de défenses fortifiées modernes du général Séré de Rivières fin XIXe siècle ; à la fameuse ligne Maginot (années 1930).
Les élèves du Club ont découvert un lieu chargé d’histoires, théâtre de nombreux affrontements militaires. Si des logiques différentes ont animé chacune de ces périodes, les traces de ces conflits ont marqué profondément le territoire de la montagne niçoise. Après avoir recontextualisé chacun des sites, ils ont été amenés à réfléchir à la notion de patrimoine et à sa conservation dans ces conditions extrêmes de la haute montagne. L’Authion, clé de la défense des Alpes maritimes !

Musée Masséna, au cœur de l’histoire de Nice

23 septembre 2024

Ce lundi, la section patrimoine a débuté son étude des « Seigneuries et châteaux du Comté de Nice » par la visite du Musée Masséna.

A la découverte d’un bâtiment exceptionnel, d’une trajectoire familiale originale jusqu’aux sommets de la noblesse européenne (le Prince d’Essling).
Notre guide s’est appliquée à souligner l’importance de la famille Masséna et son lien indéfectible avec Nice alors même que débutait pour la cité azuréenne le phénomène touristique qui amena sur la Côte les têtes couronnées européennes.

Un grand merci à l’équipe du Musée, à notre guide, pour la gentillesse et la qualité de l’accueil.

Prochaine étape, les forts du massif de l’Authion.  

 

Sortie au chantier des fouilles archéologiques

La classe SEM Patrimoine du collège de la Vésubie a décidé de mener son enquête autour des fouilles archéologiques de Gordolon. Accueillie par le chef du chantier, Romuald Mercurin, du service métropolitain de l’archéologie, et par toute son équipe, les élèves ont pu constater l’avancée des travaux et la mise au jour des vestiges de l’ancien village médiéval de Gordolon. Tout s’organise autour de son cimetière où de nombreuses sépultures ont pu être découvertes. Mais, oh surprise ! Les élèves ont pu relever une installation d’époque Antique, composée de plusieurs occupations successives où apparaissent des vestiges de bâtiments. Les tessons de poterie et les pièces de monnaie découverts ont pu ainsi donner des datations plus précises. Mais ce qui a le plus intéressé les jeunes archéologues, ce sont, bien évidemment, les sépultures en cours de fouilles : celles de « Minerve l’immature » et de « Cerès », un (ou une) adulte !  Une prochaine visite est attendue avec impatience, quand les travaux auront avancé.